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Retour d’expérience permis pratique

Par atscaf-voile | Le 04/05/2017 | Commentaires (0)

Deux heures de navigation sur la Seine

 


Le ¼ d’heure d’avance chez Paris Nautique est nécessaire pour être à l’heure sur le bateau, qui est arrimé de l’autre côté de l’écluse de l’Arsenal, sur la Seine.

 

Les conditions de navigation sont idéales : malgré des averses qui ont ponctué le début de cette journée, le vent et le courant sont quasi nuls. Conjugués au faible transit de navires à cette heure, le plan d’eau ne présente aucune ride à sa surface.

 

L’embarquement sur le bateau école est l’occasion de faire connaissance à la fois avec le moniteur qui validera ou non cette épreuve / formation pratique, et avec le navire – style « day-boat » –  équipé non d’une barre franche mais d’un volant (sans siège) et propulsé par

un moteur hors-bord de 60 CV.


Le moniteur s’intéresse d’emblée à mon expérience en demandant si j’ai déjà navigué, sur quoi et où ?

Nous remontons la Seine et me donne aussitôt la barre / volant. Cette navigation a consisté à bien écouter et comprendre ses consignes, à mémoriser ses manœuvres et à (tenter de)

les reproduire, du mieux possible.


Chronologiquement, les exercices ont porté sur l’apprentissage ou ma capacité à :

-> suivre un cap sans louvoyer, par rapport à des repères fixes (passer sous l’arche de gauche du pont par ex), au compas (suivre 160 ° par ex), à deux alignements (en l’occurrence 2 lampadaires d’un pont), à réaliser des ½ tours tribord ou bâbord.
Un exercice particulièrement intéressant a consisté à faire de la marche arrière par rapport à /c’est à dire, en suivant 2 alignements ; ce qui nécessite de « barrer » au feeling.

-> maîtriser sa vitesse via le dosage des gaz, ou de l’accélération, trouver le point mort, passer proprement de la marche avant à la marche arrière. Pour trouver l’allure réduite adéquate (5 nœuds), le moniteur a expliqué la différence entre la vague créée par la carène (l’avant du bateau) et celle créée par l’arrière du bateau (vague de poupe). En réduisant de manière très précise les gaz, la vague de carène finit par disparaître complètement.

-> stopper le bateau sans erre. Plusieurs exercices ont été consacrés à marquer un arrêt franc, de la même façon qu’en voiture lorsqu’on doit stopper net au feu rouge (Vitesse modérée qui faiblit, puis dès que l’avant du bateau est à la perpendiculaire d’un amer, enclenchement du point mort suivi immédiatement d’une marche arrière et à nouveau du point mort). Pour tenir compte et surtout contrecarrer le léger déport naturel du bateau inhérent à son hélice, l’exercice se terminait par un bref petit coup de volant vers tribord, ce

qui permettait d’avoir un, bateau toujours aligné…

-> prendre un coffre. En arrivant au ralenti face au pilier d’un pont, et à quelques centimètres de ce pilier, enclencher point mort et marche arrière et à nouveau point mort. Il s’agit de stopper le bateau le plus près possible du pilier (mais sans contact physique entre le bateau et le pilier du pont),

-> repêcher un homme tombé à l’eau. (Jeter la bouée correctement, ne pas quitter le naufragé des yeux, s’éloigner en faisant rapidement un ½ tour puis arriver au ralenti sur le naufragé. A 1 ou 2 m de lui, on passe au vent (ou au courant si dominant par rapport au vent) pour le protéger, puis on saisit un anneau de son gilet avec la gaffe à la verticale et on l’amène vers l’arrière du bateau pour pouvoir le hisser par-dessus bord. Ne pas chercher à hisser le naufragé par le côté du bateau, car la gîte et une vague latérale feraient passer le sauveur par-dessus bord,

 

-> accoster à un quai (sur tribord). Le bateau arrive avec un angle de 40 ° puis à 4/5 mètres du quai, le volant est tourné complètement à gauche et à 1 mètre du bord, complètement à droite ; ce qui a pour effet de plaquer le bateau contre le quai,

-> partir du même quai en orientant complètement le moteur côté Seine (opposé du quai) en faisant une marche arrière. Le bateau se dégage du quai sans frottement ni heurt.

 

La description et l’explication de toutes les composantes du poste de pilotage ont évidemment eu lieu après réalisation de quelques exercices. Bien qu’au programme du Vagnon, il ne m’a pas été demandé de réaliser un nœud de cabestan ou de chaise.

 

Au final, ces deux heures de navigation ont procuré de grandes et multiples satisfactions. Celles d’avoir réussi le permis bateau (après 2 mois d’intense préparation théorique assurée par les bénévoles du club), d’avoir pu naviguer sur la Seine dans Paris 2 heures durant (c’est à dire sur le plan d’eau le plus règlementé d’ile de France), d’avoir profité du superbe environnement : vue privilégiée sur les bords de Seine, BNF, Bercy, quais, ponts successifs entre celui de Bercy et le Pont National (juste avant le périphérique) et…le lieu de tournage –  face à Bercy – du 6ième épisode de Mission Impossible avec Tom Cruise d’où l’on voyait des scènes de poursuites entre motards, 4 x 4 et véhicules spéciaux.

 

Merci à tous.

 

 Christian, le 29/4/2017



Tom cruise et henry cavill duo de choc a paris sur le tournage de mission impossible 6
 

 

 

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